The Victim

Réalisé par: Monthon Arayangkoon

Avec: Pitchanart Sakakorn, Apasiri Nitibhon…

Durée: 1h48

Sortie dvd: avril 2009

Genre: Epouvante/surnaturel

Speech:

En jouant les rôles de victimes sur les reconstitutions de scènes de crime, une jeune actrice commence à se faire connaître et participe à toutes les enquêtes policières. L’une de ses reconstitutions ne se passe pas tout à fait comme prévu et la jeune femme commence à entendre des voix et distinguer des personnes… Petit à petit, elle perd le contrôle, mettant sa vie en danger.

Critique:

Depuis quelques années, les films d’horreur asiatiques ont réussi à se faire un place digne de ce nom. Leur succès ? Des histoires de fantômes angoissantes sans presque la moindre goutte de sang.

The Victim, venu tout droit de  thailande ne déroge pas à la règle. Le film commence tout d’abord comme un thriller, où les reconstitutions des crimes vont laisser place à une enquête menée par une actrice persécutée par les apparitions des défunts et plus particulièrement par l’une d’entre elles.

On se prend difficilement au jeu car les « revenants » sont très fugaces et ne font pas hérisser un seul poil. Le film se perd alors pendant 50 minutes dans un scénario simple matiné d’un peu de surnaturel et puis, au milieu, on comprend pourquoi cela sonnait faux et c’est là que The Victim tire toute son originalité.

Attention, ce qui va suivre contient le spoiler principal du film (mais bon je sais que vous allez regarder niark)

C’est en effet un véritable renversement de situation qui va s’opérer puisqu’on va se rendre compte qu’il s’agit en fait d’un film dans un film. C’est en visionnant le montage que l’équipe du tournage va s’aperçevoir alors que quelque chose cloche sur le plateau.

Un twist qui ne manquera pas de surprendre le spectacteur, de le déboussoler si bien qu’au début on peine à reprendre ses repères (vu que le nom des acteurs change). Mais la surprise passée, l’idée se révèle payante et permet même de précipiter The Victim dans une peur accentuée avec cette fois-ci de bons effets spéciaux et des fantômes très convaincants. Malgré que leurs apparitions nous soient averties par un eternel teintement de clochettes, le plaisir de sursauter reste entier.

Le film termine de nous surprendre par un dernier twist avec la révélation du véritable fantôme. Un scénario original qui joue avec nos neurones en reprenant certaines ficelles de maquillage bien connus pour nous effrayer (The ring…).

Les seul repproches qu’on pourrait lui faire (personne n’est pas parfait hein): tout d’abord la mise en scène qui lorgne d’avantage vers le téléfilm que le long-métrage, la faute peut-être à un budget assez serré. De même, les fondus au noir trop nombreux coupent l’action et empêche l’angoisse d’atteindre son point culminant.

L’actrice principal ne s’en sort pas trop mal, malgré le doublage français qui nous énerve au plus haut point (non mais c’est quoi cette voix de fillettte ?)

Dernier bémol: la conclusion nébuleuse et baclée nous laissant perplexe, dommage car on a vraiment l’impression d’être passé à côté d’un très bon film.

The victim est donc à voir pour son twist en milieu de film vraiment bien fichu qui sort du lot des films d’horreur asiatiques habituels. Pas de grosses frayeurs, pas trop de sang mais une ambiance glaçiale palpable qui nous fait passer un bon moment et nous laisse traumatisé par le bruit des clochettes…

Votre dévoué Freddy

Note: 6/10

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