Boogeyman 3

Réalisé par: Gary Jones

Avec: Erin Cahill, Jane Wisener…

Durée: 1h34

Date de sortie dvd: 29 juin 2012

Genre: Horreur/epouvante

Speech:

Une étudiante, qui a assisté au mystérieux suicide de sa meilleure amie, croit que le Boogeyman se cache sur le campus…

Critique:

Après un 2ème opus plus axé sur l’aspect psychologique (voir critique), Boogeyman 3 revient à sa source fantastique avec cette fois-ci le retour du croque-mitaine en chair et en lambeaux. Le film est directement dans la suite du 2ème puisqu’on va suivre pendant une petite partie du film la fille du docteur (Tobin Bell).

Une ambiance interessante parfois frissonnante, cet opus aurait pu relèver le niveau mais c’était sans compter sur sa tendance à s’enliser dans ses ressemblances trop frappantes avec d’autres grands films de croque-mitaine: murs ensanglantés, cauchemars qui prennent vie, ça ne vous rappelle rien ? Si, si c’est inspiré de mon oeuvre, décidément je vais faire finir par copyrighter mes crimes.

Pour le reste, une bande d’acteurs qui tient la route et quelques effets de sursauts réussis (ah le fameux placard). Mais malheureusement pour cet opus, le recyclage, le sentiment de déjà-vu et les pots de peinture rouges utilisés à outrance empêtrent cette série B dans un scénario bateau malgré des bonnes idées (scène de la laverie probablement la meilleure scène du film). Autre mauvais point, la légende du croque-mitaine qui devient ici une théorie analytique plutôt foireuse. Si vous voulez mon avis, Gary Jones aurait du se contenter de nous foutre la frousse.

Boogeyman 3 n’est donc pas un ratage complet mais à trop vouloir pomper sur les autres, le résultat finit par se voir devant la caméra: dommage, car on trepignait de rejoindre à nouveau la vraie essence du croque-mitaine. Ce 3ème film devrait ravir les plus jeunes pour son côté pop corn movie entre potes. Pour les plus adultes, repassez-vous mes oeuvres, il n’y a rien d’autre à dire à part que l’élève est loin d’avoir dépassé le maitre ( au passage mes chevilles vont bien merci).

Votre dévoué Freddy au melon