Réalisé par: Bede Blake et Robert Butler

Avec: Victoria Diamond, William Romain, Sydney Wade…

Durée: 25 minutes

Nombre d’épisodes: 13

Genre: Enfant/Thriller/horreur

Date de sortie: 4 Octobre 2018 sur Netflix (1ère saison)

Synopsis:

Dans cette série d’anthologie pour enfants, un mystérieux visage masqué raconte des histoires de magie noire, de rencontres d’un autre type et d’étranges technologies.

Critique:

Netflix n’attend pas Halloween pour nous concocter son programme. Et c’est avec Les chroniques de la peur que le mois d’octobre ouvre son bal macabre.

Cette série anglaise propose 13 épisodes aux enjeux tous différents avec en prime un dernier épisode en 2 parties. Destiné aux enfants/ado, ce Chair de Poule nostalgique parvient tout de même à prendre quelques adultes dans ses filets et vous avez devant vous une de ses victimes.

Il ne m’aura donc fallu que le temps d’un week-end pour enchainer les épisodes, replongeant dans une enfance où les Fais-moi peur et autres Contes de la crypte constituaient mes premières incursions dans le monde de l’épouvante.

Parfois astucieux (Nourriture pour chat), glaçant (les marionnettes) ou poétique (L’attraction), Les chroniques de la peur se permettent même la terreur 5.0 avec l’épisode de Marti où technologie et peur dansent collé-serré. Moralisatrice sans trop en jouer, cette série adolescente sait se faire attachante notamment grâce au personnage du Curieux, petite silhouette au visage fantomatique qui accompagne ces contes horrifiques et qui n’est pas sans rappeler un certain Trick ‘r Treat.

Inégale dans ses épisodes, Les chroniques de la peur n’échappe pas aux lois du petit budget et même si ses capacités scénaristiques raflent la mise, ses effets visuels souvent cheap passent à côté de la bonne frousse.

On oubliera ainsi les épisodes de l’appel de la sirène ou de l’homme de l’espace qui font basculer la série dans le club bisounours. Passé outre ces quelques erreurs de parcours, Les chroniques de la peur sont une bonne surprise autant pour les enfants que pour les adultes qui se retrouvent, le temps d’un épisode, plongé ensemble dans des contes travaillés et pas si innocents que cela. De quoi patienter tranquillement sous sa couette jusqu’à Halloween…

Moderniser la peur, c’est ce que tente de faire ces Chroniques de la peur tout en continuant d’utiliser le parfum nostalgique n°2018. Une mise en scène efficace et des dénouements pas toujours anodins qui pourraient faire fondre un certain R.L Stine. On croque cette pomme qui sent bon l’enfance en essayant d’oublier ses défauts et son amateurisme parfois un poil trop voyant. Piquer les séries des enfants ça peut être monstrueusement délicieux !

Votre dévoué Freddy

Note :