Réalisé par: Tammi Sutton
Avec: Andrew Prine, Jason London…
Durée: 1h23
Sortie dvd: 3 juillet 2012
Genre: Horreur/gore
Speech:
Des amis de longue date partent pour un week-end tranquille. Ils vont se retrouver sur le chemin du Dr. Alexander Tatum, un chirurgien fou. Pour ces jeunes gens, désormais traqués, la lutte pour la survie commence.
Critique:
Après le succès de Hostel, c’est au tour de Tammi Sutton (killjoy 2) de nous livrer son propre torture porn movie.
Le film débute de manière décousu par une succession d’images sans liens apparents. A la manière d’un puzzle, Sutures nous fait suivre le récit narré par la seul survivante du massacre.
Depuis son lit d’hôpital, la belle blonde va donc se remémorer les circonstances qui ont amené ces 3 couples d’étudiants en médecine à pénétrer dans l’antre d’un savant fou du scalpel. Si le film est un peu ennuyeux dans son introduction, la suite nous réserve quelques bonnes surprises. Dès lors qu’ils se retrouvent piégés dans un hôpital crasseux aux décors librement inspirés d’Eli Roth, le huit clos se met en place. Et là, on peut dire que la réalisatrice semble plutôt inspirée quand il s’agit de torturer ses acteurs.
Au programme: prélèvements d’implants mammaires, inoculation de virus et dons d’organes à gogo le tout sans anesthésie parceque évidemment c’est plus marrant comme ça. Sans grande originalité avec le sujet du don d’organes déjà vu dans Turistas (Paradise lost en anglais), Sutures cumule les scènes de tortures assez soft dans le genre, disons qu’on a vu plus crado. Pas de quoi fouetter un docteur donc , malgré des effets speciaux réalistes et la bonne volonté des acteurs qui y mettent vraiment leurs tripes (sans jeux de mots). Une manière de filmer assez correcte qui nous tient en haleine avec quelques petites séquences sympatiques notamment celle de l’experience où un interne doit maintenir en vie un de ses « cobayes » non consentent bien sûr.
Par contre, si il y a bien un point négatif dans les personnages c’est le grand méchant à cheveux long plutôt pathétique (lorenzo lama sors de ce corps!) qui nous prend en pitié avec son récit plombant une ambiance glauque pourtant bien installée. Trop de blabla qui tue littéralement l’intrigue jusqu’à un twist complètement tiré par les cheveux (pas les siens hein). Le film laisse au final une impression de s’être fait balader pour finalement par grand chose. Dommage, car il y avait pourtant un bon potentiel mais à trop vouloir s’eparpiller, l’aspect horrifique n’y est plus.
Sans être une grosse daube, Sutures est un petit film de seconde zone à voir pour les amateurs de découpage. Une intrigue bancale dont la seule partie attrayante est celle des tortures ingénieuses. Pour les autres vraiment désolé, la relève d’Hostel n’est pas encore arrivée.
Votre dévoué Freddy