Réalisé par:
Avec: Selma Blair, Joshua Close, James d’arcy
Durée: 1h36
Date de sortie DVD: Inconnue
Genre: Drame/thriller
Interdit aux moins de 12 ans
Speech:
Mark, Mary et leur fils Brendan forment une gentille petite famille. Partis se reposer dans leur maison de campagne après la mort tragique de leur petite fille, ils vont croiser la route d’une drôle de famille qui aimerait bien prendre leur place…
Critique:
Présenté pour la première fois en france lors du PIFFF, In their skin reprend le désormais classique genre du home invasion. A savoir vous êtes tranquilles chez vous en train d’aiguiser vos griffes (enfin ça c’est pour moi) quand une bande de tarés pénètre chez vous et vous menace.De mon côté ça se termine très rapidement mais pour les gentils voisins sans histoires, c’est une autre affaire.
Je vous préviens tout de suite, si vous avez vu Funny games (US ou pas) et que vous avez aimé passez votre chemin, vous ne trouverez rien de nouveau ici.
Pour les autres, in their skin est une version plus light que ses prédécesseurs moins malsaine et tournant d’avantage vers le thriller que le psychologique.La première partie est assez monotone, les personnages figés par un drame familial omniprésent jusqu’à ce coup de tonnerre dans un ciel sans nuages (ou presque).
La tension monte petit à petit à travers un sentiment de malaise qui s’installe dès lors que ces étranges voisins arrivent: curieux, intrusifs, le danger est bien présent et notre angoisse avec. On prédit ce qui va venir sans pour autant détacher nos yeux de l’écran le réalisateur nous posant dans une situation de voyeurisme, impuissant face à l’horreur qui se joue.
Pour un premier film, Jeremy Power Regimbal s’en sort plutôt bien avec quelques défauts et clichés déjà vu certes mais in their skin reste un thriller honnête qui manie les codes avec habilité. Selma blair est parfaite et nous offre une prestation qu’on ne lui connaissait pas jusque là.
In their skin anciennenement appelé Replicas illustre à merveille la convoitise perverse dans une société capitaliste americaine où l’on veut ce que l’autre n’a pas sans voir qu’au final, lui aussi n’est pas si heureux que ça. Une peinture sociale satirique et cruelle qui , malgré quelques longueurs convenues, devrait vous faire monter un bon coup de pression.
Votre dévoué Freddy
Je n’ai pas compris ta remarque « Je vous préviens tout de suite, si vous avez vu Funny games (US ou pas) et que vous avez aimé passez votre chemin, vous ne trouverez rien de nouveau ici. »
C’est à dire?
Si on a aimé « Funny games », il faut passer son tour sur « In their skin », c’est ça?
Pourquoi?
Même s’il n’y a rien de nouveau, mais que c’est relativement proche de « Funny games » par exemple, et que l’on aime ce genre, pourquoi ne pas regarder « In their skin » alors?
Je voulais dire dans le sens ou In their skin est beaucoup moins choquant et bien loin de funny games bien qu’il veut dangereusement s’en rapprocher. Pour ceux qui ont vu funny game us ou pas, In their skin pourrait sembler bien fade…